Le Brussels Life Science Incubator (BLSI), l’incubateur d’entreprises bruxellois des sciences de la vie, met à disposition des candidats entrepreneurs un tout nouvel espace de coworking dédié aux dispositifs médicaux, pour que Bruxelles devienne un acteur majeur dans ce secteur technologique qui présente de nombreuses opportunités en termes de développement économique et d’implication des patients dans la qualité de leurs propres soins.
Une première en Belgique
Afin de tirer parti des nouvelles opportunités qui voient le jour dans ce sous-secteur des technologies de la santé, le Brussels Life Science Incubator (BLSI) a aménagé dans son infrastructure le premier espace de coworking belge entièrement dédié aux dispositifs médicaux. Il permettra de véritablement booster les projets, via un accompagnement personnalisé et l’immersion dans des écosystèmes favorables.
L’accompagnement personnalisé est offert en partenariat avec le bureau Covartim qui assure le rôle de mentor sur site, pour partager son expertise pointue et reconnue en matière de dispositifs médicaux, depuis la validation d’idées jusqu’à la mise sur le marché.
Un secteur en plein essor et en pleine mutation
Le secteur des technologies de la santé est le premier secteur belge en termes de nombre de start-up, avant les technologies financières et la production industrielle. A Bruxelles, dans une économie où l’innovation est dominée par les technologies de l’information et de la communication, l’e-santé se taille la part du lion en termes de nombre de nouveaux projets. Toutefois, alors qu’il représentait une niche presque confidentielle il y a encore peu, le secteur des dispositifs médicaux connaît un essor certain depuis 3-4 ans. Actuellement, l’on compte déjà plus de 250 entreprises actives dans ce secteur dans notre pays.
Cet engouement soudain est suscité d’une part par la miniaturisation toujours plus performante qui rend les dispositifs médicaux de plus en plus efficaces et de moins en moins invasifs. Par ailleurs, la disponibilité croissante de briques technologiques résultant du couplage entre l’intelligence artificielle et le big data va immanquablement générer des applications disruptives, tout comme dans bien d’autres secteurs.
D’autre part, les autorités publiques jouent également un rôle prépondérant. En effet, au niveau européen, les organes compétents en matière de réglementation des dispositifs médicaux se sont attelés récemment à renforcer les exigences en matière de qualité et de sécurité des patients. Si ceci va rallonger le temps nécessaire à l’aboutissement sur le marché, ces nouvelles réglementations ont l’avantage de clarifier la classification des dispositifs médicaux, diminuant ainsi l’incertitude que les entrepreneurs redoutent tant. Enfin, conscients du potentiel économique et des retombées sociétales des nouvelles technologies de la santé, les gouvernements européens ont tendance à ouvrir de plus en plus les bases de données patients de façon à booster le développement de nouveaux produits et services qui amélioreront significativement la qualité des soins dans les toutes prochaines années.
L’Europe vise à rattraper son retard sur les Etats-Unis
Aux Etats-Unis, la FDA – l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux – a pris les devants il y a quelques années déjà en s’impliquant fortement dans l’élaboration de réglementations claires qui ont vigoureusement stimulé le secteur des dispositifs médicaux. Les colosses tels que Apple, Amazon ou Google se sont littéralement engouffrés dans ce créneau et chacun peut déjà en apprécier les résultats concrets. Par exemple, en septembre 2018, la FDA a pour la toute première fois octroyé son aval à Apple pour la dernière génération de ses montres connectées, les Apple Watches Series 4. Celles-ci seront en mesure de réaliser un électrocardiogramme grâce à des électrodes miniaturisées et pourront potentiellement déceler une anomalie au rythme cardiaque en temps réel. Même si ces perspectives soulèvent de nouvelles questions en matière d’éthique ou de garantie de la qualité des soins, le mouvement est inexorablement en marche.
Un écosystème favorable autour du BLSI
Inauguré en 2012 sur l’initiative de la Région de Bruxelles-Capitale et de l’Université catholique de Louvain, l’incubateur BLSI héberge actuellement 31 jeunes entreprises, caractérisées par un âge médian de 2 ans, pour un total de 85 emplois. Les start-up incubées sont de fait immergées profitablement dans 3 réseaux complémentaires : la communauté de l’incubateur, les organisations publiques bruxelloises de soutien à l'entrepreneuriat et à la R&D, ainsi que les unités de recherche de l'UCLouvain.
Situé sur le même campus que les Facultés de Médecine et de Médecine dentaire, de Pharmacie et de Santé publique, de cinq instituts de recherche sur la santé de renommée mondiale, ainsi que des Cliniques universitaires Saint-Luc, il faut également souligner la présence du Louvain Bionics, un centre de recherche interdisciplinaire pour la conception de dispositifs chirurgicaux, de diagnostic et de réhabilitation.
Les résidents de BLSI et ses coworkers auront dès lors la possibilité de nouer des contacts cruciaux pour le développement fructueux de leurs activités.
Pour de plus amples informations :
Gianluigi ARIALDI
CEO
BLSI
E-mail : g.arialdi@blsincubator.com
Tel : +32 (0)2 880 62 17 - Fax : +32 (0)2 880 62 01
Web : www.blsincubator.com